Xiaomi 17 Pro écrase l’iPhone 17 Pro au test de résistance – le verdict va vous scotcher !

Un smartphone chinois à l’assaut de l’iPhone 17 Pro

Annoncé en Chine aux côtés du Xiaomi 17 Pro Max et du modèle de base Xiaomi 17, le Xiaomi 17 Pro attire déjà l’attention grâce à son nom et son design évoquant clairement l’iPhone 17 Pro d’Apple. Alors qu’il ne sera officiellement disponible en Europe qu’au début de l’année prochaine, le smartphone s’est d’ores et déjà prêté au traditionnel test de résistance et au démontage complet par la chaîne JerryRigEverything. Voici ce que révèlent ces épreuves sur la qualité de fabrication de ce nouveau flagship asiatique.

Design et premières impressions

Visuellement, le Xiaomi 17 Pro reprend l’allure minimaliste de l’iPhone 17 Pro : des tranches plates, un bloc photo dont le placement rappelle celui de l’iPhone et un grand écran OLED incurvé sur les côtés. À l’arrière, on découvre un affichage secondaire tiny screen, une petite dalle utile pour cadrer des selfies avec les caméras principales. Un gadget branché, mais aussi un indicateur du souci de Xiaomi de mixer innovation et tendances esthétiques.

Test de résistance : griffes, feu et pliage

Au regard des standards actuels, la protection de l’écran repose sur un verre baptisé “Dragon Crystal Glass”. Lors de la séance de griffes, le matériau a résisté jusqu’au niveau 6 sur l’échelle de Mohs, là où la plupart des verres de smartphone cèdent au niveau 5. Il se situe donc entre le Gorilla Glass d’entrée de gamme et le Ceramic Shield 2 d’Apple, qui demeure un cran au-dessus. Lors de l’épreuve du briquet, la surface n’a pas laissé de trace durable, confirmant une bonne tenue thermique.

  • Scratch test : pas de rayures avant niveau 6, soit mieux que la norme.
  • Feu : aucune déformation visible après 10 secondes de flamme.
  • Bend test : sous flexion modérée, le téléphone n’a pas craqué, ni montré de signe de pliure.

Un dos en plastique… solide

Contre toute attente, la coque arrière n’est pas en verre, mais en plastique haute densité. À la prise en main, on s’attend plutôt à un effet “verre mat”, tant le toucher est qualitatif. Cette matière confère deux avantages : elle améliore la solidité aux chocs et limite les traces de doigts. En contrepartie, elle perd en prestige “haut de gamme” perçu par certains consommateurs qui attendaient un dos texturé en verre minéral.

Démontage et réparabilité

Le démontage mené par JerryRigEverything s’est révélé plutôt aisé : après avoir retiré la vitre arrière via une ventouse chauffée, l’une des vis de fixation est venue au premier “tir”, signe que le calibrage des éléments aurait pu être plus rigoureux. Mais dans l’ensemble, le Xiaomi 17 Pro offre une bonne modularité pour accéder aux composants :

  • Visserie accessible dès le retrait du dos sans abîmer les nappes.
  • Batterie et module caméra tenus par des connecteurs simples à déclipser.
  • Pas de colle excessive autour des joints, facilitant le remplacement d’écran ou de batterie.

Apple, en comparaison, locke souvent plusieurs éléments via de la colle, rendant le remplacement de l’écran ou de la batterie plus complexe, même si la marque propose un réseau de réparateurs agréés.

Les composants internes en détail

La star du démontage est sans conteste la batterie au silicium-carbone de 6 300 mAh, nettement plus généreuse que celle de l’iPhone 17 Pro (4 252 mAh). Xiaomi mise ainsi sur l’autonomie, capable de tenir deux journées complètes en usage mixte. Autre atout, la chambre à vapeur (vapor chamber) prend une superficie conséquente dans le châssis, assurant un refroidissement efficace du SoC Snapdragon haut de gamme et limitant la chauffe en jeu ou lors de sessions photo prolongées.

Réparabilité vs prestations premium

Le souci de réparabilité de Xiaomi se traduit par un assemblage démontable, sans excès de colle, et des vis normalisées. Les spécialistes du hors-garantie apprécieront de pouvoir remplacer eux-mêmes l’écran ou la batterie. En revanche, l’absence de verre arrière haut de gamme et le recours au plastique peuvent décevoir les puristes du luxe high-tech. Apple, de son côté, mise sur une finition verre et aluminium inégalée, mais rend la réparation plus coûteuse en pièces et en main-d’œuvre.

Que retenir pour le consommateur ?

Le Xiaomi 17 Pro frappe fort sur deux fronts : robustesse et autonomie. Son écran protégé par le Dragon Crystal Glass passe haut la main les tests de rayures et de feu, tandis que sa coque plastique confère une solidité à toute épreuve. Côté démontage, il se montre plus accessible qu’un iPhone, promettant des coûts de réparation plus doux. Les inconditionnels d’un design verre et d’une finition premium pourraient regretter l’absence de matériaux nobles à l’arrière, mais nombreux sont ceux qui feront l’impasse pour bénéficier d’un smartphone puissant, durable et conçu pour résister à l’usure du temps.