
Le secret fou de cette batterie qui booste l’autonomie de votre smart ring de 30 % !
Un bond en avant pour l’autonomie des smart rings
La principale limite des dispositifs portables ultra-compacts, comme les bagues connectées, reste sans conteste l’autonomie de leur batterie. Chaque millimètre compte pour loger l’électronique, les capteurs et la pile dans un boîtier miniature. Grepow, un fabricant chinois spécialisé dans les cellules à haute performance, promet de résoudre ce dilemme en proposant une technologie capable d’augmenter la capacité de 30 % sans agrandir le volume de la batterie. Voici comment ils comptent y parvenir.
Un anode en silicio-carbone pour une densité énergétique accrue
La formule secrète de Grepow tient dans le remplacement de l’anode classique en graphite par un matériau composite silicio-carbone. Le silicium offre une capacité théorique bien supérieure à celle du carbone pur, mais il se dilate et se fragmente trop lors des cycles de charge/décharge. En l’alliant au carbone, Grepow stabilise cette structure pour conserver une durée de vie acceptable tout en maximisant la quantité d’énergie stockable.
- Grâce à ce composite, la densité énergétique grimpe de manière significative, offrant jusqu’à 30 % de capacité supplémentaire pour le même encombrement.
- Les dimensions annoncées par Grepow restent inchangées, voire réduites : une épaisseur de seulement 1 mm et une largeur de 4,1 mm pour chaque micro-batterie.
- Un tel gain est essentiel pour intégrer des fonctions avancées (biométrie, suivi de l’activité) sans sacrifier le confort et le design.
Le procédé E-stacking révolutionne la fabrication
Outre le matériau, c’est le procédé de fabrication qui fait la différence. Grepow abandonne le traditionnel enroulement de la feuille d’électrodes (winding) et adopte l’E-stacking :
- Les couches d’anode, de séparateur et de cathode sont empilées avec une précision micrométrique.
- Une étape de thermoformage espace ces films en une forme arquée, parfaitement adaptée aux volumes restreints.
- Cette uniformité interne réduit les contraintes mécaniques lors des cycles, limite la formation de fissures et améliore l’efficacité globale.
Résultat : une micro-batterie plus stable, capable de maintenir ses performances plus longtemps, sans gonflement ni perte de contact entre les électrodes.
Durée de vie et sécurité : des atouts confirmés
En plus d’une capacité accrue, Grepow met en avant la fiabilité de ses cellules :
- En tests internes, ces batteries supportent environ 500 cycles de charge complets, contre 200 à 300 pour les batteries lithium-polymère classiques.
- Le composite silicio-carbone, combiné à l’empilement E-stacking, assure une meilleure résistance à la surchauffe et aux micro-fissures.
- Selon le constructeur, la sécurité est améliorée de 80 % par rapport aux modèles actuels équipant les smart rings du marché.
Ces chiffres traduisent une longévité accrue et un risque de mauvais fonctionnement (gonflement, court-circuit) considérablement réduit, gages de confiance pour les utilisateurs de produits portables où l’accès au service après-vente peut être complexe.
Quelles retombées pour les fabricants d’anneaux intelligents ?
Les acteurs du segment, comme Samsung et Oura, devraient être particulièrement attentifs à cette innovation. Avec des performances doublées, ils pourraient :
- Passer d’une autonomie de quelques jours à une semaine, voire plus, sans recharger.
- Alléger la taille des bagues tout en maintenant une batterie de profil similaire.
- Proposer de nouveaux capteurs (ECG, saturation en oxygène) grâce à l’espace économisé.
Pour les utilisateurs, cela se traduirait par moins de rechargements, une fiabilité renforcée et la possibilité de porter leur smart ring en continu, même pendant le sommeil, sans craindre une panne de batterie au réveil.
Un déploiement imminent ? Les prochaines étapes
Grepow n’a pas encore communiqué de date précise pour le lancement de cette technologie sur le marché. Les phases de test et de certification doivent se poursuivre avant une production à grande échelle. Néanmoins, plusieurs indices laissent penser qu’un accord pourrait intervenir dès l’année prochaine :
- Les fabricants de smart rings cherchent activement à se démarquer par l’autonomie, critère critique pour le consommateur.
- Les premiers prototypes intégrant l’anode silicio-carbone pourraient apparaître lors des salons technologiques début 2026.
- Samsung, déjà implanté avec son Galaxy Ring, et Oura, leader du marché, ont tout intérêt à adopter cette solution pour renforcer leur position.
La rapidité d’adoption dépendra aussi de la capacité de Grepow à sécuriser la chaîne de production et à proposer des cellules à un tarif compétitif. Si ces conditions sont remplies, les smart rings de deuxième génération pourraient véritablement révolutionner l’usage quotidien des wearables, en les rendant enfin pratiques et autonomes au point de rivaliser avec les montres connectées haut de gamme.