Samsung s’apprête à augmenter ses prix jusqu’à 15 % – votre prochain Galaxy coûtera plus cher, découvrez pourquoi !

Une pression sur les prix qui monte en flèche

Samsung, géant coréen du smartphone, étudie sérieusement la possibilité de répercuter sur ses clients la hausse spectaculaire du coût des composants, notamment des mémoires DRAM. Cette décision, loin d’être un simple choix commercial, découle directement de l’augmentation vertigineuse des tarifs des puces, propulsée par la demande exponentielle liée à l’intelligence artificielle générative.

Les DRAM, nouveau cœur de la guerre des prix

Les mémoires DRAM sont essentielles pour gérer :

  • Les traitements de données en temps réel,
  • Les fonctions d’apprentissage automatique embarquées,
  • Le multitâche haut de gamme et l’animation d’interfaces fluides.

Depuis plusieurs mois, la demande mondiale de chips haute performance dépasse largement l’offre disponible, entraînant une flambée de prix pouvant atteindre +50 %. Samsung, qui produit en interne une part conséquente de ses modules mémoire, subit de plein fouet ce déséquilibre et envisage désormais de réajuster ses tarifs pour ne pas absorber l’intégralité du surcoût.

Conséquences concrètes pour le consommateur

Un ajustement des prix chez Samsung pourrait se traduire par :

  • Une augmentation de 5 à 10 % du tarif des modèles standards,
  • Un bond de 10 à 15 % pour les gammes « premium » équipées de grandes capacités mémoire,
  • Un creusement de l’écart tarifaire entre les smartphones « AI-ready » et les versions plus accessibles.

Cette tendance n’est pas propre à Samsung : d’autres fabricants comme Xiaomi ont déjà monté leurs prix, à l’image du Redmi K90 vendu 7,5 % plus cher que son prédécesseur. Les analyses suggèrent que cette pression sur les coûts pourrait perdurer jusqu’en 2027–2028, marquant une phase d’inflation technologique sans précédent dans le secteur mobile.

Un effet domino sur tout l’écosystème

La pénurie et la montée des prix ne concernent pas seulement les DRAM. Les processeurs dédiés à l’IA, les contrôleurs de mémoire et certains capteurs avancés voient également leurs tarifs grimper. Résultat :

  • Les études de marché anticipent une hausse globale des prix de vente moyens (ASP) des smartphones,
  • Les fournisseurs de composants exigent des engagements d’achat à long terme pour sécuriser leur production,
  • Les marques cherchent à diversifier leurs sources d’approvisionnement, mais restent souvent tributaires des géants de la mémoire comme Samsung et SK Hynix.

Ce phénomène crée un véritable jeu de chaises musicales au sein des chaînes d’approvisionnement : qui supportera la hausse ? Les fabricants ? Les distributeurs ? Ou le consommateur final ?

La stratégie de Samsung : absorber ou transférer ?

Plusieurs options se présentent à Samsung :

  • Absorber la hausse : maintenir les tarifs pour préserver la compétitivité, au risque de réduire les marges bénéficiaires ;
  • Transférer le surcoût : augmenter directement les prix clients, pour sécuriser la rentabilité ;
  • Optimiser la conception : réduire certaines caractéristiques non essentielles ou passer à des puces moins coûteuses, en contrepartie d’une légère perte de performance.

Selon la source sud-coréenne Korea Economic Daily, Samsung pencherait vers la seconde option, estimant que la demande pour ses smartphones « AI-ready » reste suffisamment solide pour accepter une hausse tarifaire modérée. Cette approche permettrait de lancer de nouveaux modèles avec des marges préservées, tout en continuant à investir dans la recherche de puces de nouvelle génération.

Quel avenir pour le marché mobile ?

La montée des prix des composants redessine la carte du secteur :

  • Polarisation des gammes : d’un côté, des modèles ultra-performants qui exploitent pleinement l’IA embarquée et justifient un prix premium ; de l’autre, des smartphones plus basiques pour les utilisateurs soucieux de leur budget,
  • Différenciation accrue : l’enjeu ne sera plus seulement la qualité de l’appareil photo ou l’autonomie, mais la capacité d’offrir des fonctions d’IA locales sans compromis,
  • Renforcement du rôle des opérateurs : pour fidéliser les abonnés, les forfaits subventionnés pourraient devenir plus attractifs, avec des options dédiées aux fonctions IA (cloud computing, stockage intelligent, etc.).

Pour les consommateurs, l’équation devient complexe : faut-il investir dans la performance et accepter un tarif plus élevé ? Ou se tourner vers des offres d’entrée de gamme, au risque de renoncer aux dernières innovations liées à l’IA ?

Comment réagir en tant qu’acheteur ?

Si vous prévoyez de changer de smartphone dans les prochains mois, voici quelques conseils :

  • Anticiper vos besoins : identifiez les fonctionnalités IA réellement utiles (photographie computational, assistant vocal local, jeux gourmands),
  • Comparer les offres : scrutez les promotions saisonnières et les subventions opérateur,
  • Opter pour la modularité : certains fabricants proposent des smartphones évolutifs via « plug-in » de modules mémoire ou caméras,
  • Vérifier la prise en charge logicielle : un bon suivi logiciel prolonge la durée de vie et peut compenser un investissement plus élevé,
  • Envisager l’occasion ou le reconditionné : pour accéder aux performances de la génération précédente à un prix plus doux.

En surveillant de près l’évolution des tarifs et des composants, vous pourrez faire un choix éclairé et équilibrer innovation, budget et longévité.